samedi 25 mai 2019

Les estampes japonaises


Bonjour, aujourd’hui je vais vous présenter l’« Ukiyoe ».


     Les « Ukiyoe », ce sont les estampes japonaises qui ont été produites de l’ère Edo à la période Showa. C’était d’abord un art assez abordable pour les gens ordinaires. Les estampes sont devenues ensuite beaucoup plus chères car les étrangers les ont beaucoup appréciées après l’ouverture du Japon.

 

La création d’une ukiyoe est le fruit de la collaboration de trois artisans : le peintre, le graveur et l’imprimeur. D’abord, le peintre dessine l’ébauche sur du papier selon les directives du chef de l’atelier. Dans la deuxième étape, le graveur la transcrit sur une planche de bois ; il en fait de nombreuses copies en imprimant le bloc. Enfin, il grave les blocs à colorer, en utilisant une copie par couleur. La dernière étape, l’imprimeur enduit d’encre les blocs et les imprime sur un papier.
Toutes les étapes demandaient une très haute compétence professionnelle et on disait qu’il fallait plus de 10 ans d’entraînement pour l’acquérir. L’œuvre achevée était envoyée au libraire et vendue à un prix qui correspondrait environ à 300 yen aujourd’hui.
     Originairement, la peinture était un art accessible uniquement aux classes aisées. Pourtant, durant le XVIIe siècle, la culture populaire urbaine s’est développée et sont apparus des peintres qui ont permis à ces classes populaires de goûter des scènes de genre pour un prix modique grâce aux gravures. C’est la naissance de l’estampe. Bien que les premières œuvres aient été monochromes, la technique pour produire une gravure avec plus de 20 couleurs en utilisant des planches differentes pour chaque couleur s’est dévéloppé au cours du XVIIe siècle. L’estampe japonaise est arrivée à son apogée au début du XIXe siècle, avec des artistes célèbres comme Kitagawa Utamaro et Katsushika Hokusai. 


 

Utamaro est réputé pour ses portraits innovateurs de jolies femmes. Il omet les détails et se contente de représenter de façon stylisée les visages feminins comme sur cette gravure. De son côté, Hokusai est connu pour ses paysages. Il a fréquemment voyagé pour en dessiner, en particulier ceux du mont Fuji. Comme presque personne ne sortait des villes à cette époque, ses estampes avaient un grand pouvoir de séduction pour les gens. C’était aussi un artiste peintre.
Il y a plusieurs genres d’estampes : le paysage, les portraits d’acteurs et ceux de jolies femmes... Comme la gravure sur bois est caractérisée par ses limites au niveau des couleurs et de la précision dans les détails, elle présente une composition simplifiée avec une façon particulière d’exprimer la perspective. L’estampe était populaire comme aujourd’hui les posters, les portraits de vedette ou les souvenirs qu’on rapportait d’un voyage à Edo. Les peintres faisant parfois la satire de la société, le gouvernement vérifiait toutes les œuvres avant la publication.
À partir de la période Meiji, l’art japonais n’est plus apprécié à l’intérieur du pays. Mais les Européens et les Américains commencent à s’intéresser à l’ukiyoe, qu’ils découvrent grâce au commerce entre le Japon et les Pays-Bas à la fin de l’ère Edo. De nombreuses œuvres ont alors été exportées à l’étranger, spécialement en raison de la mode du japonisme qui s’est développé après l’exposition internationale de Paris en 1867. Maintenant, on dit que trois quarts des estampes sont à l’étranger.

     Les chercheurs ont souligné que les artiste impressionistes et les artistes lithographes français ont été profondément inspirés par les ukiyoe. Il est bien connu que Van Gogh aimait le bleu de l’ukiyoe. Par contre, on sait moins que ce bleu était un colorant artificiel inventé en Europe. La chimie occidentale avait rendu possible la naissance d’une plus belle estampe, et en retour l’estampe japonaise a contribué au développement de l’art français. Il y a eu ainsi une influence réciproque.

 
Bien que la production de l’estampe se soit pratiquement arrêtée pendant la période Showa, on considère cette technique comme un des représentants de l’art japonais. Le gouvernement compte mettre le motif d’une des 36 vues du Mont Fuji sur le nouveau billet de 1000 yens qui va circuler à partir de 2024. Si vous vous intéressez à l’estampe, vous pourrez en voir dans les musées à Tokyo. Ça sera une bonne façon de passer votre temps libre pendant la saison des pluies.

浮世絵は江戸時代から昭和時代にかけて制作されていた木版画です。もともとは庶民が手軽に購入できる芸術として発展しましたが、開国以後は外国人の間でその人気が高まり高額で取引されるようになりました。
浮世絵の作成は絵師、彫師、摺師の3者の分業により成立していました。まず絵師が版元の注文に従って下絵を紙に描きます。次に彫り師がそれを版木に彫り出します。最後に摺師が版木に顔料を乗せ紙に摺ります。どの仕事も高度な専門技術が必要とされ一人前の職人になるには10年以上かかるといわれていました。完成した作品は本屋(絵草紙屋)に送られひとびとに販売されました。価格は約100400円程度だったようです。
もともと絵画は富裕層だけが購入できる高価な芸術でした。しかし17世紀、江戸時代にはいると町民文化が発展し、彼らに向けて気軽に楽しめる風俗画を安価な版画という媒体で提供する画家が現れました。これが浮世絵の始まりです。初期の作品は単色でしたが17世紀をとおして徐々に多色化が進み、最終的には色ごとに異なる版木を使用し20色程度のカラフルな作品を制作する技術が完成しました。19世紀初頭になると北川歌麿や葛飾北斎ら代表的な絵師が登場し、浮世絵は最盛期を迎えました。
歌麿は革新的な美人画を描いたことで有名です。彼は容姿を詳細に描くのではなく、この画像のように女性的な顔つきだけを強調した作品を描きました。一方、北斎は風景画で知られています。彼はたびたび地方の風景、特に富士山を描く旅に出ました。当時の人々にとって旅行は気軽に出来るものではなかったため、彼の浮世絵はとても魅力的なものでした。彼はまた日本画家でもありました。
浮世絵のジャンルとしては風景画、役者画、美人画等があります。木版画ならではの色彩や細密さの制約により、いずれも大胆な省略や構図、独特な遠近表現などが特徴となっています。これらはポスターやブロマイド写真、地方から江戸に来た人々の土産物として人気を博していました。画家たちは時に社会風刺画も描いたので政府は出版前に全作品を検閲していました。
明治時代になると日本美術は国内では顧みられなくなります。一方で、日蘭貿易をとおして作品が海外に紹介されたことで、欧米でその構図や色遣いが高く評価されるようになりました。特に1867年のパリ万博以後欧米で起こったジャポニズムの影響で、多くの浮世絵が海外に渡り現在では浮世絵の3/4は国外にあるといいます。
当時フランスで活動していた印象派の画家や版画家は浮世絵から特に大きな影響を受けたといわれています。ところでゴッホが浮世絵の青の深みを好んでいたことはよく知られています。しかし実はこの青色はヨーロッパで開発された化学染料のインクを使って生み出されたものでした。西洋の技術が安価で美しい浮世絵を生み出し、それがフランス美術の発展に寄与する、そんな互恵的関係が浮世絵をとおして実現していたといえるかもしれません。
浮世絵制作は昭和初期にほぼ途絶えてしまいますが、現在でも日本を代表する芸術の一つと認識されています。5年後から流通し始める新千円札の背面にも葛飾北斎の浮世絵の連作 “富嶽三十六景” の意匠が採用される予定です。もし、浮世絵に興味を持たれたなら、あなたは東京のいくつかの美術館でそれを鑑賞することができます。それはきっと梅雨期の良い余暇になることでしょう。





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