samedi 15 juin 2019

La politique de l’enfant unique en Chine


La politique de l’enfant unique


(chinois : 独生子女政策 ; japonais : 一人っ子政策 ; anglais : One-child Policy)



Vous avez surement entendu parler de la politique de l’enfant unique en Chine. Lancée pour contrôler la croissance de la population, elle a été abolie il y a trois ans et demi. Cependant, de nombreux étudiants nés durant cette période ne sont pas des enfants uniques. Par exemple, j’ai un frère de 12 ans ; savez-vous pourquoi?

Je répondrai à cette question à travers mon exposé. J’expliquerai le processus de contrôle, et les répercussions de cette politique en fonction de périodes.





Introduction




La politique de l’enfant unique était une politique publique mise en place par le gouvernement chinois afin de contrôler les naissances. Cette politique interdisait à un couple d’avoir plus d’un enfant.



Néanmoins de nombreuses exceptions existaient. Par exemple, les couples vivant à la campagne pouvaient avoir un second enfant si le premier était une fille. Les minorités ethniques, dont la population ne dépassait pas 10 millions d’habitants, n’étaient également pas concernées par cette politique. Enfin, si le père et la mère étaient enfants uniques, le premier enfant handicapé ou le couple remarié, avoir un second enfant était autorisé.



Pour avoir un deuxième enfant légalement, les couples devaient faire une demande officielle auprès de l’administration. Suite à la présentation du dossier, un fonctionnaire venait s’assurer de leur situation. Si cette dernière était en règle, leur demande était validée. Un nombre d’années étaient alors fixé, durant laquelle le couple ne pouvait pas avoir d’enfant. Par exemple, si le nombre fixé était quatre ans, la naissance d’un enfant durant cette période était considérée illégale. 





Le processus de contrôle et les répercussions de la politique




Le système Huji



Laissez-moi vous expliquer le système Huji (chinois : 户籍) également appelé Hukou (chinois : 户口) en Chine. Utilisé depuis des millénaires, il s’agit d’une pièce d’identité lié à un domicile dans une région donnée. C’est un document important, car il donne accès à l’éducation ainsi qu’à d’autres services publiques. Tout changement du domicile de Hukou est strictement contrôlé. Avec ce système, une personne peut aller vivre ailleurs mais le domicile indiqué dans son Hukou ne peut pas être modifié. Cette dernière aura donc un accès limité aux services publiques dans sa nouvelle région. Un enfant né illégalement n’aura pas accès au Hukou et donc de fortes chances pour ne pas être scolarisé. 



Les années 1980 - une politique sévèrement appliquée



L’application de cette politique a connu trois grandes périodes : avant les années 1990, des années 1990 à 2013 et après 2013.

Avant les années 90, la grande majorité de la population avait un domicile fixe. Comme il y avait très peu d’entreprises privées et de travailleurs indépendants, il était facile pour le gouvernement de contrôler les déplacements de la population. Les familles étaient régulièrement contrôlées par un fonctionnaire, le plus souvent une femme, pour s’assurer qu’il n’y avait pas un second enfant. Si un deuxième enfant était découvert, la famille était sévèrement punie. Par exemple, cette dernière devait payer une lourde amende et la femme avait l’obligation d’avorter. Ce système a été largement critiqué pour ne pas respecter les droits de l’Homme.



Durant cette période, la politique était appliquée de manière différente en ville et à la campagne.



En ville, la majorité des individus travaillait pour une entreprise d’Etat ou était fonctionnaire du gouvernement. Si on découvrait qu’un couple avait eu deux enfants ou plus, il était licencié et devait payer une lourde amende. Par conséquent, la quasi-totalité des familles vivant en ville respectait la politique de l’enfant unique. Aujourd’hui, le vieillissement de la population est l’une des conséquences directes de cette politique.



La situation était très différente à la campagne. En Chine, la coutume veut que le fils aîné soit l’héritier de la famille. Cette tradition, encore très vivace à la campagne, posait un grand problème aux familles qui n’avait pas de fils. En effet, seul le garçon pouvait prendre en charge le travail agricole qui, à cette époque, n’était pas encore mécanisé. Dans le cas où la famille n’avait pas de garçon, les couples étaient autorisés à avoir un deuxième enfant. Ainsi, dans les campagnes beaucoup de familles ont eu plusieurs enfants. Quand un femme savait qu’elle attendait une fille, elle avait tendance à avorter ; le nombre de fille a par conséquent chuté et cause aujourd’hui un problème majeur en Chine. Pour lutter contre cette discrimination, il est interdit aux médecins d’informer les parents du sexe de l’enfant.



Des années 1990 à 2013 - une politique moins stricte



A partir des années 1990, le nombre de travailleurs indépendants se met rapidement à augmenter et par conséquent la population devient plus mobile. Par exemple, une femme peut être domiciliée à Pékin selon son Hukou et travailler à Shanghai. Ainsi, si un fonctionnaire va à Pékin pour vérifier son statut, il ne pourra pas la trouver.



Les impacts négatifs de la politique de l’enfant unique commençant à se faire ressentir, la politique fut progressivement appliquée de façon plus relâchée ; on permettait aux couples d’avoir un deuxième enfant, moyennant le paiement d’une amende.



C’est dans ce contexte que de nombreux enfants nés dans les années 1990 ont un frère ou une sœur. Lorsque j’étais à l’école primaire par exemple, 10 élèves sur les 70 de ma classe n’étaient pas enfant unique. La proportion était encore plus importante au collège et au lycée avec respectivement 10 élèves sur 40 et 10 élèves sur 50 qui n’étaient pas enfant uniques.



Hukou pour les enfants dont les naissances étaient illégales




Comment un enfant né illégalement pouvait-il obtenir le Hukou ?



Pour obtenir le Hukou à la naissance d’un enfant, deux dossiers sont obligatoires : le permis de naissance délivré par l’administration locale et le certificat médical de naissance délivré par l’hôpital. Lorsque la politique était sévèrement appliquée, les hôpitaux refusaient parfois de laisser accoucher une femme, si cette dernière ne pouvait pas présenter le permis de naissance. Deux recours étaient alors possibles. La premier était d’attendre le recensement général. Chaque individu qui se fait recenser peut ainsi obtenir son Hukou sans trop de soucis. La deuxième option était de payer l’amende pour obtenir le permis de naissance. 



C’est ce qui est arrivé à ma famille. Au début de leur carrière, mes parents travaillaient pour des entreprises d’Etat ; puis en 2000 mon père a donné sa démission pour lancer son entreprise. Ma mère a donné sa démission en 2003. Mon frère est né en 2007, sans permis de naissance. Sa naissance était donc illégale. Pour résoudre le problème, mes parents ont décidé de payer l’amende.



Depuis 2013- une politique peu à peu abolie



Depuis 2013, si l’un des deux parents est enfant unique, le couple est autorisé à avoir un deuxième enfant.

En 2016, l’abandon de la politique de l’enfant unique a officiellement été annoncé.





Depuis l’abolition de la politique de l’enfant unique (depuis 2016)




Cela fait désormais trois ans et demi que la politique de l’enfant unique a pris fin. Cependant, les naissances sont encore contrôlées, et seule la limitation a évolué passant à deux enfant par famille. Aujourd’hui, le gouvernement chinois fait face à un autre problème. Les couples ne veulent pas avoir un second enfant pour des raisons financières.

La cuisine japonaise


Washoku, la cuisine japonaise, fait partie de la culture japonaise traditionnelle. Mais peu nombreux sont ceux qui la connaissent vraiment dans toute sa richesse, même parmi les Japonais. Elle concerne pourtant profondément leur vie.

En décembre 2015, l'UNESCO a décidé d'inscrire la cuisine japonaise « Washoku » ou la culture culinaire traditionnelle japonaise au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. À l'occasion de cette inscription, espérons que les Japonais vont porter un nouveau regard sur leur cuisine et s’efforcer de mieux la préserver.

Les Japonais ont développé leur cuisine, aspect original de leur culture, en lien avec le changement des saisons ou la diversité géologique, tout en respectant la nature qui leur procure les ingrédients et en vivant en harmonie avec elle.

La cuisine japonaise est aussi une pratique sociale, à travers laquelle s’exprime l’esprit des Japonais, le respect à l'égard de la nature. Elle se caractérise par 4 points :
1. Utiliser des ingrédients frais et variés en s’efforçant de mettre en valeur leur goût propre.
2. Développer une alimentation saine et équilibrée.
3. Présenter les plats en mettant en valeur la beauté de la nature ou le changement des saisons.
4. Être en lien avec les évènements importants de l’année.

La cuisine japonaise est un aspect fort ancien de la culture de ce pays, mais récemment la les habitudes alimentaires au Japon ont connu de grands changements : elles se sont occidentalisées ; on utilise de plus en plus de plats précuisinés ; et on mange plus souvent au restaurant.

En plus, selon un sondage, le pourcentage de Japonais qui mangent la cuisine raffinée du nouvel an est en baisse. Ce sondage montre que les coutumes liées à la cuisine japonaise sont en train de tomber en désuétude. C’est pourquoi on se mobilise dans chaque région pour la protéger et la transmettre aux générations futures.

Récemment, la cuisine japonaise est à la mode à l'étranger. C'est une bonne occasion pour faire connaître ces aliments et cette culture culinaire. Dans la perspective des jeux olympiques de Tokyo, les Japonais voudraient la diffuser dans le monde entier et s’efforcer de développer de nouveaux marchés.

La cuisine japonaise, indispensable pour les Japonais, séduit également les étrangers. Mais c'est vrai qu'elle semble de plus en plus passée de mode.
Et si on portait sur elle un nouveau regard et qu'on essayait de lui trouver à nouveau une place dans notre vie quotidienne ?

和食は、日本の伝統的な文化です。しかし、日本人でも和食について豊かな知識を持っている人は少ないでしょう。しかし和食は、日本人の生活に深く関わっているのです。

2015年、ユネスコは「和食;日本人の伝統的な食文化」をユネスコ無形文化遺産として登録することを決定しました。この登録を機に、和食の見直しや保存、継承が期待されています。

日本人は四季のはっきりした変化や地理的な多様性を背景として豊かな食材をもたらす自然を敬い、共に生きていく中で、独自の文化である和食を育んでいきました。

和食は「自然の尊重」という日本人の精神を体現した「社会的慣習」であり、4つの特色があります。
1 新鮮で多様な食材と素材を用いてその持ち味を生かす工夫がされている。
2 栄養バランスに優れた健康的な食生活を形成している。
3 自然の美しさや四季の変化を表現した盛り付けをしている。
4 年中行事と密接に関わっている。

和食は長年に渡り培われてきた日本の食文化ですが、我が国の食生活は大きく変化しています。食生活は欧米化し、調理食品や外食が増えている傾向があります。

また、ある調査によるとおせち料理を食べる日本人の割合が減少しています。このことから日本の食文化の慣習が薄れているのがわかります。このため、各地でその保護・継承の取り組みが行われています。
これらの取り組みを通して日本文化への関心を高め、次世代につなげていくことが重要です。

近年、海外で日本食ブームが高まっていて、日本の食材や食文化を海外に広める好機となっています。2020年東京オリンピックも見据えてそれらを発信し、食市場を積極に開拓しようとしています。

日本人にとって重要な日本食は、世界でも魅力的に映っています。
けれども、それが年々廃れているのも事実です。
今一度、日本食を見直して、その良さを理解して日々の食生活にも取り入れてみてはいかがでしょうか?